Février 2021

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3 février

Avec ce début février, le château de Chamousseau se réveille et va commencer par faire une grande toilette de restauration. Il était devenu urgent pour la viabilité et la sécurité de ce château de réaliser la restauration de tout le sol de l’étage, devenu impraticable et en risque d’effondrement.

C’est donc une nouvelle tranche de travaux prévoyant d’une part la reconstruction à l’identique des sols de la chambre et du couloir supérieurs, mais aussi la réinstallation de la cheminée monumentale dont nous avons tous les éléments d’origine et en état.

Il vous est proposé, via ce site, de vivre régulièrement les diverses étapes de cette restauration avec peut être ses aléas mais aussi ses satisfactions. Ces travaux sont entièrement réalisés à la charge de la propriétaire. Mais, tout d’abord souvenez vous ou découvrez l’état de ce chantier et… à bientôt pour la suite.

Soutenez aussi la propriétaire, toujours inquiète de travaux supplémentaires à effectuer, elle en a besoin !

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6 février

Le chantier est lancé, maintenant, et comme vous pourrez le suivre sur ce site, c’est un gros travail que l’entreprise Niquet est chargée d’accomplir.

D’abord il a fallu dégager tout le matériel encombrant et menacé par les travaux. Puis évacuer et mettre en sécurité les éléments de cheminée qui seront ensuite replacés. Les pavés d’origine ont soigneusement été dégagés et eux aussi mis en sécurité pour être réutilisés. Et là, est apparue toute la couche de terre et de chaux mêlées, devenue particulièrement friable alors que les lattis entre les poutres avaient disparu ou étaient dangereusement détériorés.

C’est grâce à un numéro d’équilibriste que les poutres ont été complètement dégagées pour envisager la reconstruction de ces deux planchers. Une fois l’espace nettoyé de tous ses gravats, les lattis neufs ont été progressivement reposés et maintenant terminés.

La prochaine étape sera de taille et vous sera communiquée dès qu’il pleuvra à nouveau fortement puisqu’il est convenu avec l’entreprise qu’ils reviendront quand le temps les obligera à travailler à l’abri. Comme Brassens, nous allons donc souhaiter, même sans paratonnerre, qu’il fasse mauvais temps

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21 avril

Nous étions certes confinés mais avons continué à avancer et surtout à restaurer. Aussi, maintenant, le sol de l’étage du château est consolidé et bien sûr comme précédemment nous vous racontons tout pour vous faire participer.

D’abord, il a fallu faire des coffrages car souvenez-vous, il n’y avait plus que des lattis de bois en travers des poutres, cela fut un travail très minutieux pour boucher les moindres interstices. Des planches, des baguettes, tout devait être étanche. Ce n’est qu’après ce gros travail d’herméticité (pas facile entre des poutres qui ont eu quelques siècles pour se transformer) que la première chappe à la chaux blanche a pu être coulée. Le sol étant bien incliné, il a fallu jongler avec la pente pour retrouver malgré tout le niveau du piètement de la cheminée.

Et puis, suspense, il fallait que cela sèche plusieurs jours pour commencer… à étendre la deuxième chappe à copeaux de bois en finition. Gros travail et grosse attente pour que cela sèche aussi.

Et bien plus tard, le décoffrage du plafond en dessous a pu être enlevé et tout était parfait, y compris la patine. Comme d’habitude, félicitations à l’entreprise Niquet qui s’investit particulièrement pour respecter les finitions d’une restauration d’un patrimoine aussi ancien.

Mais après ces compliments, il leur reste à faire aussi bien pour remonter la cheminée et reposer les pavés. Souhaitons qu’il pleuve juste quelques temps et qu’ils soient obligés de travailler en intérieur… au château de Chamousseau, bien sûr.

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Avec le recul…

Aujourd’hui, les murs sont sécurisés, les drainages sont faits, les poutres malsaines sont changées et la cheminée est remontée. Le sol et le plafond sont restaurés à l’identique. Les encadrements de la porte et de la fenêtre ont été recalés, y compris leur traverse.

Il reste à protéger tout ce travail en changeant urgemment les tuiles poreuses et poser une noue entre la tour et le corps de logis. Le chantier est commandé auprès de l’entreprise Niquet, qui s’est engagée à l’avoir fini avant les vacances d’été.